QUI SUIS-JE ?
Je m'appelle Dimitri Elledge, je suis franco-américain et je suis passionné par divers domaines.
J'ai écrit cette page pour répondre à la demande de certains d'entre vous qui souhaitaient en apprendre davantage sur mon parcours.
Ou plutôt, le début de mon parcours, car cela ne fait que commencer !
MON PARCOURS - SOMMAIRE
A) NAISSANCE & PROBLEMES DE SANTE
B) ENFANCE MONTAGNARDE
C) TOKYO
D) SEISME ET ACCIDENT NUCLEAIRE
E) CHINE
F) RETOUR EN FRANCE
G) POST-BAC
H) LANCEMENT DE MON ACTIVITE
A) NAISSANCE ET PROBLÈMES DE SANTÉ
Je suis né à Tokyo en Février 1999, d'un père américain et d'une mère française.
Je suis arrivé au monde avec un gros problème de santé : une atrésie de l'oesophage. Ce problème de santé ne permet ni aux aliments ni à la salive d'atteindre l'estomac, ce qui engage le pronostic vital et ce qui nécessite une intervention chirurgicale d'urgence.
Mes chances de survie étaient faibles. Autant dire que si j'étais né 10 ans auparavant, j'y serai resté. (Merci au progrès de la médecine).
J'ai donc eu ma première opération à 8 heures de vie. Cette opération, bien qu'elle m'ait sauvée, a engendrée beaucoup de problèmes. Je suis resté 3 mois à vivre dans un hôpital à Tokyo, mais mon état s'aggravait: j'accumulais les malaises vagaux et les pertes de conscience.
Les hôpitaux japonais ne savant pas comment me prendre en charge, je suis rapatrié en France pour être opéré dans l'hôpital de Necker à Paris, spécialisé en pédiatrie.
Pour faire une longue histoire courte, je suis resté les premières années de ma vie à l’hôpital, en étant nourri par gastrostomie jusqu'à l'âge de mes 3 ans. En d'autres termes, j'avais une sorte de boitier fixé à mon ventre qui me permettait de me nourrir. « Nourir » étant un bien grand mot, puisque rien ne passait par ma bouche.
PS : Vous comprenez maintenant pourquoi je mange autant ! J'ai 3 ans de nourriture à rattraper 😉
J'ai accumulé tout au long de mes 5 premières années de vies de nombreuses opérations, puisque mon problème d'origine à engendré des problèmes de reflux, des problèmes aux poumons, ainsi que des problèmes de dos.
Tout ce chapitre sur ma naissance difficile n'a pas pour vocation de me plaindre, ni de susciter de la pitié. Au contraire. Je suis celui qui à le moins de mérite, puisque je ne me souviens guère de ces premiers épisodes. Je tiens cela dit à remercier mes parents, pour qui cela a du être bien plus difficile, et qui ont su tout gérer et continuer à apporter du pain sur la table chaque mois (sans compromettre l'éducation de mes 2 grands frères). Je tiens également à remercier les médecins qui ont fait un formidable boulot. Et un mot d'excuse également aux contribuables français de l'époque, puisqu'il n'est pas sans vérité que mes opérations ont du contribuer à alourdir le poids de la dette française... 🙂
B) ENFANCE MONTAGNARDE
Mon état de santé a commencé à s'améliorer à l'âge de mes 5 ans, lors de mon entrée au CP. Bien entendu, ces quelques années passées principalement à l'hôpital ne me laissent pas sans conséquences.
J'ai du échanger mon temps passé à l'hôpital pour le passer chez l'orthophoniste. N'ayant été que très peu en contact avec l'extérieur, j'avais énormément de retard au niveau linguistique.
Au niveau sportif également. Lors de mes opérations, les chirurgiens ont du m'ouvrir à maintes reprises et ont donc découpé certains muscles qui ne pourront donc jamais se développer. A titre d'exemple, il me manque le grand dorsal droit, et certains abdos. Un peu limitant pour obtenir des performances dans certaines pratiques sportives, mais le corps est bien fait: il s'adapte et s'équilibre avec d'autres muscles.
Bref, laissons ma santé de côté. Après mon rapatriement de Tokyo vers Paris, les médecins ont envoyé ma famille et moi même vivre à la montagne puisque mes poumons avaient besoin d'air pur. J'ai donc vécu jusqu'à mes 7 ans dans un petit village formidable de Haute-Savoie : Les Carroz d'Arâches.
Ces quelques années vécues à la montagne ont contribuées à faire grandir mon amour pour la nature, et ma passion pour certaines pratiques comme le trekking et les randonnées. Cela a été aussi pour moi une opportunité de me lier d'amitié avec un gars qui m'est très cher, et qui le restera. Arsène, tu te reconnaitras.
A l'âge de 7 ans, pour des raisons professionnelles, mon père est expatrié à Tokyo. Toute la famille suit. Terminé la montagne. Terminé le silence et la nature si paisible. Terminé les cabanes. Lorsque mon père nous annonce le départ, mes frères et moi-même étions en pleurs.
Quatre moutons devant le Lac d'Anterne
C) TOKYO
Nous voilà arrivé à Tokyo. Cette ville avait beau être ma ville de naissance, je n'en avais strictement aucun souvenir. Et il faut dire que nos premiers contacts auraient pu mieux se passer.
En l'espace de quelques mois, et contre toute attente, je tombe amoureux de la ville. Très différent des paysages de montagnes, mais tout aussi impressionnante d'une manière différente. Ces grattes-ciels rasant les nuages, ces rues fourmillantes de personnes, et cela quelle que soit l'heure de la journée (ou de la nuit). Et puis par dessus tout, la gentillesse et le respect des japonais. Le seul pays au monde où je peux laisser mon portefeuille dans le métro, et être certain de le récupérer le lendemain.
J'ai passé 4-5 ans à Tokyo. Même en vivant une vie d'expatrié et en fréquentant majoritairement des francais (j'étais dans le collège/lycée Franco-Japonais), j'ai tout de même pu découvrir une culture très éloignée de la nôtre. Ce qui m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses.
Une époque de ma vie que je ne regrette absolument pas. Ce qui ne m'empêchait pas bien entendu de savourer les montagnes lorsque je revenais en France l'été pour retrouver la famille et mon village d'enfance.
D) SÉISME ET ACCIDENT NUCLÉAIRE (Fukushima)
En 2011, alors que l'on vivait encore à Tokyo, un triste épisode vient compromettre ce vendredi 11 mars. Alors que la fin de la journée et le début du weekend approchait, un tremblement de terre d'une magnitude de 9.1 vient faire trembler une grosse partie du pays.
Je m'en souviens comme si c'était hier. Nous avions beau être à 300 km de l'épicentre, je revois les branches tomber des arbres. Les bâtiments tremblaient tellement que je pensais à chaque instant qu'ils allaient s'effondrer sur nos têtes.
Ce qui m'a le plus frappé, c'était de voir à quel point les japonais sont restés calmes et disciplinés. J'ai encore cette image des japonais sortir de leurs bureaux et descendre des immeubles par les escaliers de secours. Sagement. L'un après l'autre. Sans aucune bousculade ni précipitation.
Je peux vous dire qu'à coté, au lycée français, le calme ne régnait pas autant.
Sur les 18 000 morts dûes à cette catastrophe naturelle, le séisme n'a occasionné que peu de victimes. Les japonais sont tellement bien préparés et les constructions étant toutes parasismiques, il n'y a quasiment eu aucune victime engendrée par le tremblement de terre, aussi fort et impressionant soit-il.
Non. La vraie catastrophe, c'est le tsunami et l'accident nucléaire qui ont découlés du séisme.
Vivant à Tokyo, le tsunami ne pouvait bien entendu pas nous atteindre. Mais il ne faut pas oublier qu'il est à l'origine de plus de 90% des morts et disparus de cette catastrophe.
Et l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima, conséquence du tsunami, c'est encore autre chose. C'est ce qui nous à fait peur. Ne connaissant pas la direction des vents, et sachant que le gouvernement Japonais n'était pas toujours très transparent dans le but de ne pas affoler la population, une grande partie des étrangers sont partis du pays.
Après une nuit passé dans le gymnase de mon école, faute de transport pour rentrer chez soi, nous nous sommes dirigés vers le Sud du Japon avec ma famille pour s'éloigner de l'épicentre. Nous avons ensuite pris l'avion pour la Chine, après une escale de quelques semaines en France pour une question d'organisation.
E) CHINE
A la suite de cet évènement, nous ne pouvions pas retourner au Japon. L'école française ne fonctionnait qu'à moitié, et les offres de travail aussi. Nous sommes donc aller vivre en Chine, à Shanghai. Pour tout vous dire, nous étions déjà censé déménager à Shanghai à la fin de l'année scolaire de 2011. Le tremblement de terre a donc précipité notre arrivé en Chine.
J'ai ainsi intégré une classe de 6e alors qu'il me restait seulement quelques mois de cours avant de terminer l'année.
Je ne rentrerai pas en détail sur mes 4 années vécues à Shanghai. Tout comme mes années à Tokyo, elles m'ont apportées énormément de choses positives et elles m'ont permis de découvrir un autre pays asiatique. La Chine, contrairement à ce qu'une bonne partie des français pensent, est très différente du Japon.
Les deux pays ont leurs charmes, et correspondront à deux types de personnalités différentes. J'ai eu la chance de rencontrer en Chine des personnes et des amis formidables qui me sont encore très proches, et qui je n'en doute pas le resteront.
F) RETOUR EN FRANCE
A la fin de mon année de troisième, mes deux grands frères ayant terminé leur baccalauréat, nous décidons de rentrer vivre en France, à Lyon.
Il faut dire que jusqu'à ce jour, j'avais vécu une plus grande partie de ma vie en Asie plutôt qu'en France. Et cela fait toujours du bien de retourner dans son pays et de pouvoir parler la langue locale.
J'ai donc intégré en seconde le Lycée des Chartreux, sur les pentes de la Croix Rousse. Un lycée très bon au niveau qualité et éthique de travail, mais que je n'ai pas supporté sur le plan de l'humain et de la pédagogie.
J'ai toujours accordé une grande importance au relationnel, et il en manquait terriblement dans ce lycée privé. Détrompez-vous, j'accorde également beaucoup d'importance au fait d'avoir une bonne éthique de travail. Mais je considère que l'on apprend mieux dans un climat agréable et serein, plutôt que dans un établissement où le stress règne, et dans lequel on à l'impression que l'administration s'occupe plus d'un pénitencier que d'un lycée. Le gros point positif dans ce lycée : j'ai adoré mes camarades de classe et je me suis lié d'amité avec des personnes pour qui j'ai beaucoup de respect.
Autrement, vous vous êtes rendus compte que je n'ai pas du tout apprécié l'administration et le comportement d'une majeure partie des professeurs dans cet établissement, pour qui les notes étaient bien plus importantes que les qualités humaines de chaque individu.
J'ai donc décidé de finir l'année, puis d'intégrer le lycée public d'Edouard Herriot à Lyon pour effectuer ma Première et ma Terminale. Un établissement, des professeurs et une administration qui m'ont bien mieux convenus.
Étant donné que j'apprécie l'économie et la géo-politique, j'ai décidé de faire un baccalauréat ES (Économiques et Sociales).
Même si je n'ai jamais accordé beaucoup d'importance aux notes, j'ai toujours relativement eu un bon dossier. Ma vision des choses était de travailler dans tous les domaines qui m'intéressaient. J'ai fait cela pour moi, et non pas pour les notes, pour lesquelles je n'ai que peu d'estime et qui je trouve prennent trop de place dans notre système éducatif, au même titre que les diplômes.
Je suis sorti avec une mention Très Bien au Bac, ce qui m'a permis de toucher la Bourse au mérite mise en place par la région Auvergne-Rhône-Alpes. Concrètement, une somme de 500 euros qui m'a permis de faire quelques investissements afin d'améliorer mon équipement pour tourner mes vidéos.
G) POST-BAC
Mes professeurs en terminal m'ont conseillé de faire une prépa puis par la suite une école de commerce. NIET. Je n'en avais pas du tout envie.
Depuis déjà mon plus jeune âge, je suis un passioné du travail du bois. J'ai toujours beaucoup bricolé et les premières vidéos que j'ai mis en ligne sur ma chaine Youtube sont d'ailleurs liées à ce domaine. Pour ceux qui sont intéressés, je gère également un autre site internet qui à lui pour but de vous partager ma passion dans le domaine du bois: https://bricolagepourtous.fr
J'avais envie depuis quelques années de me former pour apprendre les bases en charpente. J'ai donc, à la suite de mon Bac, effectué un CAP Charpente à la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiments de Lyon. J'ai pu me concentrer sur les matières pratiques et je n'ai pas eu besoin de repasser toutes les matières générales puisque j'avais déjà le bac en poche.
J'ai passé ce CAP en alternance, afin de pouvoir combiner théorie en cours et pratique à l'entreprise. Je trouve qu'il manque crucialement de pratique dans notre système éducatif. La théorie est très importante, mais si elle n'est pas suivi par de la pratique, alors elle n'a pour moi que peu d'intérêt.
Je suis donc d'une certaine manière rentré directement dans le monde du travail. Mon salaire d'apprenti, certes pas bien grand, m'a tout de même permis de mettre un peu de côté pour la création de ma micro-entreprise par la suite.
J'ai obtenu une mention Très Bien à mon CAP, qui a d'ailleurs été selon moi plus difficile à obtenir que ma mentien TB du Bac. Bref, cela s'est bien dégoupillé, puisque la région (toujours Auvergne-Rhône-Alpes) a décidé d'ouvrir la Bourse au Mérite cette même année là aux apprentis. J'ai donc pu toucher une deuxième fois une prime de 500 euros, non négligeable.
J'ai d'ailleurs, à cette occasion là, été selectionné par la région pour parler devant plus de 3000 personnes et témoigner sur mon année d'apprentissage.
Le lendemain, c'est la radio RCF qui m'a demandé de témoigner et donner mon avis sur l'apprentissage. Pour faire court, je trouve que c'est une superbe manière de se former qui présente énormément de points positifs. Cette filière est bien trop sous-valorisée en France, et c'est bien dommage. Vous pourrez retrouver mon intervention et mon avis plus complet sur mon compte Facebook si cela vous intéresse.
H) LANCEMENT DE MON ACTIVITÉ
Depuis l'âge de mes 15 ans, en plus de mes autres activités, j'ai commencé à développer une chaine YouTube dont le but était de partager avec vous mes passions pour le travail du bois et la randonnée.
Durant mon année d'apprentissage chez les Compagnons, il y avait des cours de charpente tous les soirs de 20h à 22h (après la journée de travail en tant que salarié charpentier) et cours le Samedi.
Malgré ce rythme assez soutenu, j'ai toujours voulu continuer de produire du contenu pour mes quelques abonnés de l'époque. Je me réveillais vers 5h30 du matin pour travailler 2 heures sur ma chaine YouTube, avant d'attaquer ma deuxième vie de salarié.
A la fin de mon CAP, j'avais envie de me lancer à l'aventure, et faire quelque chose que j'ai toujours voulu faire : créer mon entreprise et être mon propre patron.
C'est donc ce que j'ai fais. Le 13 octobre 2018, j'ai officiellement ouvert ma micro-entreprise, à 19 ans.
Mon objectif est simple : réussir à vivre de mes passions.
J'ai utilisé différents moyens de monétiser mon activité pour ramener du pain sur la table à la fin du mois. Parmi celles-ci : la publicité YouTube, les partenariats avec des marques, la vente de formations en ligne, et finalement la vente de meubles en bois.
Je me suis mis beaucoup de pression pour faire en sorte que cela fonctionne. J'ai enchainé des journées de 15h de travail pendant plusieurs mois, 7 jours sur 7. Certains amis me demandaient pourquoi je me tuais à la tâche. Ma réponse était la suivante : « Je préfère travailler 80 heures pour moi dans un métier qui me passionne, plutôt que de travailler 35 heures pour quelqu'un d'autre dans un métier qui ne m'anime pas ».
Après quelques mois à développer mon auto-entreprise, je commençais à toucher mes premiers revenus. Je ne vous parlerai pas de mon taux horaire, car celui-ci était bien plus bas que le SMIC (par rapport aux nombreuses heures travaillées). Mais le fait de gagner quelques centaines d'euros m'a prouvé que je pouvais atteindre mes objectifs.
Puis est arrivé l'appel de l'immobilier...
I) L'APPEL DE L'IMMOBILIER
L'investissement immobilier me faisait de l'oeil depuis l'âge de 16 ans. J'avais enfin la possibilité d'organiser mes journées comme je le souhaitais (l'avantage d'être à son compte). J'étais décidé : j'allais investir dans un appartement que j'allais rénover puis mettre en location.
Mon rendez-vous à la banque m'a vite fait redescendre. J'ai compris que ça n'allait pas être aussi facile... Le verdict était clair : la banque ne me prêterait pas tant que je restais auto-entrepreneur, avec les faibles revenus que j'avais.
Je n'ai personne dans ma famille dans le domaine de l'immobilier. C'était quelque chose de nouveau pour moi. Mais je n'ai pas voulu accepter cette excuse. J'étais décidé à investir, donc il me fallait trouver les solutions de le faire. La solution : être en CDI.
Je me suis pointé dans les bureaux d'une entreprise de charpente de mon village. Après discussion avec le patron, il a accepté de me prendre en CDI (après une période d'essai en CDD). De mon côté, je me suis engagé à terminer un chantier sur lequel il avait besoin de main d'oeuvre.
S'en ai suivi plus de 6 mois de travail en tant que charpentier.
La charpente, c'est un métier exigent. Surtout lorsqu'on travaille dans les régions alpines en altitude. Cette période n'a pas été tous les jours faciles pour moi. Surtout la période hivernale. Nous avions les pieds et les mains dans la neige toute la journée, pas évident pour quelqu'un comme moi avec une mauvaise circulation sanguine. Bref, j'ai pris cher.
Cette expérience m'a toutefois enseignée la persévérance, et a pu renforcer mon mental. Continuer à avancer, même dans des conditions difficiles.
Et puis, je n'avais pas perdu de vue mon objectif. Le soir et le weekend, j'enchainais les visites pour trouver le bien dans lequel je voulais investir. Je vous passe les détails. Le 3 Janvier 2020, j'ai pu signer chez le notaire l'acte authentique. Le CDI m'a permis d'obtenir un crédit sans apport. Comme quoi parfois, cela joue à pas grand chose.
Une fois la vente signée et le chantier terminé (pour respecter mon engagement), j'ai arrêté mon travail en tant que salarié pour retourner à temps plein sur mon auto-entreprise et m'occuper des travaux pour rénover l'appartement tout juste acheté.
Il m'a fallu environ 2 mois pour faire l'ensemble des travaux de rénovation. Une expérience très enrichissante. J'ai pu toucher un peu à la plomberie et l'électricité, deux domaines que je connaissais très mal.
J) CONFINEMENT #1
Mon appartement était quasiment terminé. Nous avions bien bossé, majoritairement tout seul, avec parfois l'aide d'amis qui sont venus me filer la main. Pour ceux qui veulent voir des photos avant/après de l'appartement, vous en trouverez sur mon compte Instagram.
C'était le moment d'attaquer les visites pour trouver un locataire et mettre l'appartement en location. Après quelques visites, le locataire est trouvé. Mais la vie en a voulu autrement. La Covid19 prenait une ampleur importante sur le territoire français, et le gouvernement a décrété un confinement généralisé au 17 mars 2020. Nous devions signer le bail et faire l'état des lieux le 20 mars.
Le logement est donc resté vide quelques mois, en attendant la fin du confinement. Ce n'est pas la fin du monde, je m'étais préparé a toute éventualité et j'avais prévu une trésorerie nécessaire pour rembourser mes mensualités bancaires.
Avec le recul, ce premier confinement a été difficile à vivre. Je sortais d'une rupture avec mon ex petite amie. J'avais besoin de voir du monde pour penser à autres choses, et voilà que je ne pouvais sortir de chez moi.
Après quelques nuits à penser de manière négative, il fallait que je me ressaisisse. Je me suis donc imposé un rythme: réveil à 4h30 tous les matins, et ce pendant toute la durée du confinement.
Après une petite séance de sport pour me réveiller et un petit-déjeuner aux flocons d'avoines pour me requinquer, j'attaquais ma journée de travail. J'ai travaillé pendant tout ce confinement sur la création d'une formation en ligne pour apprendre à créer des repas déshydratés.
Ce rythme de travail que je me suis imposé m'a non seulement permis d'apprendre énormément de chose sur la nourriture déshydratée, mais m'a également permis de surmonter la rupture.
Bref, parfois un peu de discipline imposée ne fait pas de mal.